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Etude des anomalies hormonales et métaboliques chez des jeunes adultes et adolecents traités pour une leucémie lymphoblastique aiguë ou un lymphome non-hodgkinien durant l'enfance

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Abstract

In this prospective study, we have evaluated the prevalence of endocrine and metabolic alterations occurring after treatment of an acute lymphoblastic leukaemia (ALL) or an non Hodgkin lymphoma (NHL) durind childhood.
We have analysed data from 63 patients; 49 had benne treated for an ALL and 14 for a NHL. These patients were divided according to their treatment :
- group I : Chemotherapy alone
- group II : Chemotherapy and prophylactic cranial irradiation
- group III : Chemotherapy and bone marrow transplantation (BMT) with total body irradiation.
In these patients, we have studied several endocrine (growth hormone peak after glucagon test, thyroid hormones, gonadal steroids) and metabolic parameters (body composition, insulin sensitivity, lipid profile and bone mineral density).
We have observed a high prevalence of growth hormone deficiency in these patients, in particular in those of groups II and III. A thyroid disease (hypothyroidism, nodules or cancer) was observed in 20% of patients, those with BMT being the most sensitive to the risk.
Hypogonadism occurred in almost all patients having undergone a BMT and biological sings of altered spermatogenesis where also found in a significant subset of patients from group I and II. In girls treated with cranial irradiation, menarche and puberty onset occurred at en earlier age. Our population was not overweighed but fat free mass was often decreased, specially in groups II and III.
In patients with BMT, a severe insulinoresistance state was observed and half of the patients had dyslipidemia, while these parameters were usually normal in group I and II.
Finally, 44% of the patients had moderate to severe osteopenia, a high frequency in this young 16-30 year-old population Dans cette étude prospective, nous avons évalué la fréquence des anomalies hormonales et métaboliques survenant suite aux traitements utilisés depuis 30 ans dans la leucémie lymphoblastique aiguë et le lymphome non Hodgkinien de l’enfance.
Ce mémoire porte sur l’analyse de 63 patients dont 49 avaient été traités pour une LLA et 14 pour un LNH. Ces patients ont été subdivisés selon leur traitement :
- groupe I : Chimiothérapie seule
- groupe II : Chimiothérapie + irradiation crânienne prophylactique
- groupe III : Chimiothérapie + greffe de moelle osseuse après irradiation corporelle totale.
Chez ces patients, nous avons étudié différents paramètres endocriniens (lé sécrétion en hormone de croissance, les hormones thyroïdiennes, les hormones sexuelles) ainsi que divers paramètres métaboliques (la composition corporelle, la sensibilité à l’insuline, le profil lipidique et la densité minérale osseuse). Cette étude a mis en évidence une fréquence élevée de survenue d’une insuffisance en hormones de croissance surtout dans les groupe II et III. Une pathologie thyroïdienne (hypothyroïdie primaire ou secondaire, nodules, cancer) a été observée chez 20% des patients, les patients greffés étant les plus exposés à ce risque.
Une insuffisance gonadique est apparue chez presque la totalité des patients du groupe III, et des signes biologiques compatibles avec une altération de la spermatogénèse ont également été retrouvés chez une proportion significative de patients dans les autres groupes. Chez les filles, l’âge de la ménarche était avancé après irradiation crânienne.
Notre population ne présente pas d’excès pondéral plus fréquent que dans le population normale. Cependant, la masse maigre est fortement diminuée dans les groupe II et III. >BR> Dans le groupe des patients greffées, une insulinorésistance sévère est souvent observée, et la moitié de ces patients présentent une dyslipidémie., contrairement aux deux autres groupes où la plupart des patients ne présentent pas d’anomalies métaboliques.
Enfin, près de la moitié de nos patients ont une ostéopénie modérée à sévère ; une fréquence anormalement élevée dans cette population jeune âgée de 16 à 30 ans.


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Effets osseux et métaboliques d'un traitement par testostérone transdermique chez des patients hypogonadiques

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Abstract

L’efficacité d’un traitement par testosterone transdermique srotal, TestodermR, et d’un traitement par injestions intramusculaires ont été compares dans une etude ouverte, prospective et non randomisée. Onze adultes de sexe masculin atteint d’hypogonadisme ont suivi l’étude pendant au moins douze mois, leur composition corporelle, densité minérale osseuse et sensibilité à l’insuline par la méthode HOMA ont été mesurées.
Le traitement par testostérone transdermique donne des concentrations de testostérone constantes et comprise dans l’intervalle physiologique tandis que des moyennes similaires mais avec des variations plus importantes avec le traitement par injections intramusculaires de testostérone ont été observées.
Le deux traitements, transdermique et intramusculaire, ont été bien tolérés, il n’y a pas d’effets secondaires observés, le pourcentage d’hématocrite, le taux de PSA ainsi que le profil lipidique étaient inchangés. La masse grasse tendait à augmenter au cours de l’étude sous les deux traitements, alors que la masse maigre était maintenue. La sensibilité à l’insuline n’a pas été modifiée après 12 mois de traitement par patchs. Les injections par testostérone étaient plus efficaces que les patchs pour augmenter la debsité minérale osseuse, tant au niveau lombaire qu’au niveau de la hanche, avec une diminution des concentrations de télopeptides et une augmentation de la concentration de 1,25 (OH)² vit D³. Cet effet plus marqué semblerait provenir d’une plus grande augmentation des taux d’oestradiol suite à l’administration de testostérone par injections intramusculaires en comparaison avec les patchs scrotaux

Keywords

Testosterone --- Hypogonadism


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Étude rétrospective d'une série de 40 insulinomes opérés aux Cliniques Universitaires Saint-Luc : caractéristiques générales, étude de la sensibilité à l'insuline et évolution après traitement
Authors: --- ---
Year: 2014 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

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Abstract

Insulinomas are the most common functional neuroendocrine tumors of the pancreas. Hypoglycemic manifestations are highly variable and poorly dependent on tumor size and severity of insulin hypersecretion. As most insulinomas are benign, surgical removal often allows remission of the disease.Objectives: We aimed to review the clinical, biological , radiological characteristics of insulinomas and treatment modalities used in 40 patients followed in our hospital between 1982 and 2012. A second objective was to evaluate the sensitivity of peripheral tissues to insulin in such condition and evolution after surgery. Patients and methods: Forty patients treated for an insulinoma at the Cliniques Universitaires Saint-Luc between 1982 and 2012 were included in this retrospective study.Results: The mean age at onset of symptoms was 48.8 ± 20.1 years, while the mean age at diagnosis was 2 year-older (50.7 ± 19.9 years). A sex ratio of 0.6 (15 men for 25 women) was found . Adrenergic symptoms were observed in 75% of patients and neuroglucopenic symptoms in 90%. In addition, 33% of patients suffered from epileptic disorders and 20% from psychiatrie manifestations. Weight gain was observed in 40% of the patients. The most effective imaging techniques to localize the tumor were endoscopie ultrasound (90% sensitivity) and intraoperative ultrasound (94% sensitivity). Insulin sensitivity (measured outside hypoglycemic episodes) was greatly reduced in patients with insulinoma (38.9% ± 22.3%), while beta cell function was increased (359,0 ± 171,5%), but to a variable extent (range 110.6 - 678.6%). After complete resection of the tumor and disappearance of hypoglycemia, insulin sensitivity normalizes from 36.9 ± 19.0% to 80.6 ± 18.4% (p <0.001) in 12 cured patients with available pre- and post-operative HOMA tests.Conclusion: The general characteristics of the 40 patients included in our study are consistent with the general features reported for insulinomas in the literature. We also show that in response to chronic hyperinsulinemia, patients with insulinoma develop protective mechanisms responsible for a marked insulin resistance, which is fully reversible after complete resection of the tumor. L'insulinome est la tumeur neuroendocrine fonctionnelle du pancréas la plus fréquente.Ses manifestations hypoglycémiques sont très variables d'un patient à l 'autre, en partie indépendamment de la taille de la tumeur et de l'importance de l'hypersécrétion d'insuline. Comme la majorité des tumeurs sont bénignes, l’exérèse chirurgicale permet souvent la rémission de la maladie.Objectifs : Cette étude revoit les caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques générales de l'insulinome à partir d'une étude rétrospective incluant les 40 patients opérés entre 1982 et 2012. Un second objectif vise à évaluer la sensibilité des tissus périphériques à l'insuline en cas d'insulinome et son évolution après chirurgie.Patients et méthodes : Quarante patients suivis et/ou traités aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 1982 et 2012 ont été inclus dans cette étude rétrospective.Résultats : Dans notre série, l'âge moyen d'apparition des premiers symptômes est de 48,8 ans (± 20, 1), tandis que le diagnostic de l 'insulinome est posé plus tardivement, vers 50,7 ans en moyenne (± 19,9). On observe un sex-ratio de 0.6 (sot un rapport de 15 hommes pour 25 femmes). Le temps médian d'apparition des symptômes avant diagnostic est de 12 mois (1--60]. Des symptômes adrénergiques sont observés chez 75 % des patients et des symptômes neuroglucopéniques chez 90% d 'entre eux. Par ailleurs, 33 % des patients souffrent de troubles épileptiformes et 20 % de troubles psychiatriques. La prise de poids se retrouve chez 40 % des patients.Les techniques d'imagerie les plus efficaces pour localiser l 'insulinome sont l'écho-endoscopie (sensibilité de 90 %) et l'échographie peropératoire (sensibilité de 94 %).La sensibilité à l'insuline (mesurée en dehors d'une hypoglycémie) est fortement diminuée en cas d'insulinome (38,9% ± 22,3 %), alors que la fonction bêta est logiquement augmentée, mais de manière très variable 359,0 ± 171,5 % (valeurs extrêmes : 110,6-678.6 %). Après exérèse complète de la tumeur et disparition des hypoglycémies, la sensibilité à l'insuline se normalise, passant de 36,9 ± 19,0 % à 80,6 ± 18,4 % (p <0.001) chez 12 patients guéris pour lesquels nous disposons d' un test HOMA préopératoire et à distance de l'intervention.Conclusion : Les caractéristiques générales des 40 patients inclus dans notre étude correspondent globalement aux données générales retrouvées dans la littérature . Nous montrons aussi qu'en réponse à l' hyperinsulinisme chronique, les patients porteurs d'un insulinome développent des mécanismes de défense responsables d'une résistance à l'insuline, qui sont réversibles après l'exérèse complète de la tumeur.

Keywords

Insulinoma


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Comparaison de l'efficacité et de la sécurité de l'utilisation du kétoconazole, de la métyrapone et de la mifépristone dans le traitement du syndrome de Cushing
Authors: --- ---
Year: 2017 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales,

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Abstract

Cushing’s syndrome is a set of symptoms and clinical signs caused by a prolonged exposure to excessive levels of cortisol or other glucocorticoids from endogenous or exogenous sources. It has a female predominance and usually affects adults between 20 and 50 years of age. The global incidence of endogenous Cushing’s syndrome is 0, 7 to 2, 4 cases per year. This is a severe condition associated with an elevated mortality rate which makes it important to treat. The goal of the treatment is to remove, if possible, the cause of hypercortisolism in order to normalize the cortisolemia, reverse the clinical picture and prevent comorbidities. The recent arrival on the market of drugs indicated for the treatment of Cushing’s syndrome now offers to the patients the chance to be treated while waiting to undergo surgery, in case of prior surgical failure or in case of unresectable, metastasic or occult tumor. The three most currently used oral drugs are ketoconazole, metyrapone, and mifepristone. The former two inhibit cortisol synthesis while the latter is a competitive glucocorticoid receptor (GR-II) antagonist. The aim of this thesis was to compare these three molecules in terms of efficacy and safety. It appears that all of them have advantages and disadvantages, and that not only should be the treatment be chosen considering the characteristics of these drugs but also according to those of the patients, such as their sex, the degree of hypercortisolism or the already existing complications. Le syndrome de Cushing est un ensemble de symptômes et de signes cliniques provoqués par une exposition prolongée à des taux excessifs de cortisol ou d'autres glucocorticoïdes de sources endogène ou exogène. Il a une prédominance féminine et touche généralement les adultes âgés de 20 à 50 ans. L'incidence mondiale du syndrome de Cushing endogène est de 0,7 à 2,4 cas par an. JI s'agit d'une affection sévère associée à une élévation du taux de mortalité, c'est pourquoi il est important de la traiter. Le but du traitement est de supprimer, si possible, la cause de l'hypercorticisme afin de normaliser la cortisolémie, d'inverser le tableau clinique et de prévenir les comorbidités. La mise sur le marché récente de traitements médicamenteux ayant pour indication le traitement du syndrome de Cushing offre désormais aux patients la possibilité d'être traités dans l'attente d'une opération chirurgicale, en cas d'échec d'une chirurgie antérieure ou encore lorsque l'on a affaire à une tumeur non résécable, métastatique ou occulte.Les trois traitements médicamenteux par voie orale les plus utilisés actuellement sont le kétoconazole, la métyrapone et la mifépristone. Les deux premiers sont des inhibiteurs de la synthèse du cortisol et le troisième est un antagoniste compétitif du récepteur aux glucocorticoïdes (GR-Il). Le but de ce mémoire était de comparer ces trois molécules en termes d'efficacité et de sécurité. Il en ressort que chacune d'entre elles possède des avantages et des inconvénients, et que le traitement ne doit pas être choisi uniquement vis-à-vis des caractéristiques de ces médicaments mais aussi en fonction des celles propres aux patients, telles que le sexe, le degré d'hypercorticisme ou encore les complications déjà existantes.


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Étude des caractéristiques, du traitement et du pronostic des adénocarcinomes cortico-surrénaliens de l'adulte suivis aux Cliniques universitaires depuis 1990
Authors: --- ---
Year: 2013 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine,

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Abstract

Les adénocarcinomes cort ico-surréna liens (ACC) sont des tumeurs rares classiquement d'évolution très péjorative. Il semble toutefois que leur pronostic s'est amélioré au cours des dernières années, probablement grâce à un diagnostic plus précoce et aux progrès réalisés dans les traitements chirurgicaux et chimiothérapeutiques de ce cancer. Objectifs : Le but principal de cette étude rétrospective a été d'étudier les caractéristiques cliniques et biologiques de I'ACC au diagnostic ainsi que le traitement et d'identifier les facteurs pronostiques. Patients et méthodes : Cette étude est une analyse rétrospective d'une cohorte de 45 patients atteints d'un ACC diagnostiqué entre 1990 et 2012 en provenance d'un seul centre. Résultats : Le sex ratio (femme/ homme) était de 1,6 et l'âge moyen au diagnostic était de 51± 15 ans (intervalle : 18-81 ans). Vingt-et-un patients (48%) présentaient une tumeur sécrétante (cortisol et androgènes (12%), cortisol seul (18%), androgènes seuls (18%)) et 10 patients (24%) présentaient des métastases au diagnostic. L'ACC a été découvert fortuitement chez 18% des patients. Le diamètre maximal tumoral moyen objectivé au CT-scanner était de 10,2 cm. Le taux de survie globa le à 5 ans était de 50%. Quarante-quatre pourcent des patients ne présenta ient toujours pas de récidive à 5 ans et 41% n'ont pas présenté de progression endéans ce suivi. En analyse multi-variée,une moins bonne survie globale était principalement associée au diamètre tumora l (HR=l,161 par cm; P=0,001) et à la présence d'une sécrétion hormona le par I'ACC (HR=3,212 ;P=0,011), alors que l'utilisation de mitotane améliorait significativement le pronostic vital (HR=0,216 ; P=0,002). La survenue d'une récidive après rémission initiale n'était significativement influencée que par la nature sécrétante ou non de la tumeur (HR= 4,920 ; P=0,006) alors que l'hypersécrétion hormona le au diagnostic (HR=4,548 ; P=0,005) et la présence de métastases au diagnostic (HR=3,503 ;P=0,038) prédisaient indépendamment la progression tumorale.Conclusions : L'ACC reste une tµmeur rare, prédominante chez les femmes d'âge moyen et dont le pronostic reste mauvais malgré l'utilisation des traitements actuels disponibles. Le facteur péjoratif principal associé à un risque accru de mortalité, de récidive ou de progression est la nature sécrétante de la tumeur. De plus, le diamètre tumoral et l'utilisation de mitotane influencent la survie alors que la présence de métastases au diagnostic est associée à un risque de progression tumorale. Adrenocortical carcinomas (ACC) are rare tumors with a poor prognosis.However, their prognosis is improving, probably due to an earlier diagnosis and progress realized in the therapeutic management of this cancer.Objectives: The principal aims of this retrospective study were to evaluate the clinical and biological characteristics of ACC at diagnosis, its treatment and to identify prognostic factors.Design and methods: This study was a retrospective study of a cohort of 45 patients with ACC diagnosed between 1990 and 2012,and from a single academic center.Results: The sex ratio (female vs. male) was 1,6. Mean age at diagnosis was 51± 15 yr (range: 18-81 yr). We found that 22 patients (48%) had hypersecreting tumors (cortisol and androgens (12%), cortisol alone (18%) or androgens alone (18%)) and 10 patients (24%) had metastases at diagnosis. ACC was discovered incidentally in 18% of the cases. The mean tumor diameter at imaging was 10,2 cm. At 5 years, the overall survival rate was 50%, progression free survival was 44% and recurrence free survival was 41%. ln multivariate analysis, a poorer survival was associated with a great tumor diameter (HR=l,161 per cm; P=0,001) and with the presence of hormonal hypersecretion(HR=3,212;P=0,011),whereas the use of mitotane was increasing the vital prognosis (HR=0,216; P=0,002).Recurrence after initial remission was only influenced by the secretion character of the tumor (HR=4,920;P= 0,006) while hormonal hypersecretion (HR=4,548;P=0,005) and the presence of metastases at diagnosis (HR=3,503;P=0,038) predicted tumor progression.Conclusions: ACC is a rare tumor with female predominance and poor prognosis despite the use of currently available treatments. The most important factor determining overall, progression-free and recurrence-free survivals is the presence of hormonal hypersecretion at diagnosis. Moreover, tumor diameter and the use of mitotane influence overall survival, while the presence of metastases at time of diagnosis also predicts progression.


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L'hypogonadisme chez l'homme obèse : prévalence, facteurs de risque et réversibilité avec la perte pondérale induite par le by-pass gastrique

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Abstract

Obese patients, especially the morbidly obese, frequently have lower levels 0f testosterone and a Ioss of libido. The most obvious hypothesis is that this hypogonadism is due to obesity. Several explanations have been offered. Hypotestosteronemia might also promote adiposity. Several epidemiologic studies show that 10w levels of testosterone are associated with a higher risk of developing obesity, insulin resistance, dyslipidemia, diabetes and even a higher mortality. Our objective is to assess the prevalence of hypogonadism among obese men and to identify the risk factors, the mechanisms and clinical implications. Our goal is also to demonstrate the reversibility of this hypogonadism after weight loss induced by gastric by-pass surgery. To answer these questions, we have studied prospectively 75 patients who were chosen among the patients of the consultation for obesity. Among these patients, 21 underwent bariatric surgery and 17 were seen again 3 and 12 months after the operation. Venous blood was obtained, including the measurement of hormonal parameters, at baseline and at the 3 and 12 months follow-up. The patients were also invited to answer a questionnaire in order to assess the clinical implications 0f hypogonadism. The body composition was also measured using electrical impedance. The mean age is 43 ± llyears and the mean BMI is 41 ± 7kgIm2. 39% 0f the patients have a subnormal level of total and free testosterone. These are negatively correlated with the BMI (p = 0,038 and p = 0,035) and the levels 0f total testosterone are correlated negatively with the abdominal circumference (p = 0,012). Erectile dysfunction is correlated negatively with levels 0f total and free testosterone (p = 0,044 and p = 0,036), but ther is no correlation between the levels of testosterone and the 1055 0f libido. There is no correlation between the glycaemic status or the levels 0f SHBG and the levels 0f testosterone. Nevertheless, the levels 0f LH, but not 0f estrogens, are correlated positively with the BMI (p = 0,027) and the body fat (p = 0,017). The weight loss induced by gastric by-pass, permits a normalisation of the levels of total testosterone (p = 0,001) and an improvement 0f libido and erectile function. There is no modification 0f the levels 0f SHBG, LH and estrone, although estradiol levels diminish in a significant way (p = 0,046). Weight Ioss also permits an amelioration of the parameters of the metabolic syndrome: Iower levels 0f triglycerides (p = 0,009), higher levels 0f HDL (p = 0,003), higher sensitivity to insulin (p = 0,001) and Iower diastolic blood pressure (p = 0,001). Hypogonadism is frequent among the morbid obese and is correlated with the BMI and particularly with the body fat. Our data does not demonstrate the role of Iower SHBG or higher LH in this hypogonadism. Nevertheless, it suggests the role of a resistance to LH and an accelerated aromatisation in estrogens. Low levels of testosterone, and their adverse effects on sexual life, are reversible with weight Ioss Les patients atteints d’obésité, surtout morbide, présentent souvent des taux bas de testostérone et une baisse de libido. L’hypothèse la plus probable considère que cette hypogonadisme est secondaire à l’obésité. Plusieurs mécanismes ont d’ailleurs été proposés. Il est également possible que l’hypotestostéronémie favorise l’adiposité. En effet, des études épidémiologiques montrent qu’un taux bas de testostérone est associé à un risque accru de développer une obésité, une résistance à l’insuline, une dyslipidémie, un diabète sucré, voire une surmortalité. Notre objectif est d’étudier la prévalence de l’hypogonadisme parmi une population d’hommes obèses, d’en identifier les facteurs de risque, les mécanismes et les répercussions cliniques. Notre but est également de démontrer la réversibilité de cet hypogonadisme en réponse à la perte pondérale engendrée par un by-pass gastrique. Pour répondre à ces questions, nous avons étudié de manière prospective 75 patients sélectionnés parmi les patients se présentant à la consultation d’obésité. Parmi ces patients, 21 ont été opérés d’un by-pass gastrique et 17 ont été revus 3 et 12 mois après l’opération. Une biologie, reprenant des paramètres hormonaux, a été réalisée au temps zéro, à 3 mois et à 12 mois. Les patients ont également été invités à répondre à un questionnaire, afin d’évaluer les répercussions cliniques de l’hypogonadisme. La composition corporelle a été mesurée par impédance électrique. L’âge moyen est 43 ± hans et le BMI moyen est de 41 ± 7kg/m2. 39% des patients présentent des taux de testostérone totale et libre inférieurs à la normale. Ces taux sont corrélés de manière négative avec le BMI (p = 0,038 et p = 0,035) et pour la testostérone totale avec le périnètre abdominal (p = 0,012). La dysfonction érectile est corrélée de manière négative avec les taux de testostérone totale et libre (p = 0,044 et p = 0,036) mais il n’existe pas de corrélation entre les taux de testostérone et la baisse de libido, Il n’existe pas de corrélation entre le statut glycémique ou les taux de SHBG et les taux de testostérone. Par contre, les taux de LH, mais pas ceux d’oestrogènes, sont corrélés positivement avec le BMI (p = 0,027) et avec la masse grasse (p = 0,017). L’hypogonadisme chez l’homme obèse La perte pondérale induite par le bypass gastrique normalise les taux de testostérone totale (p 0,001) et améliore la libido et la fonction érectile. Il n’y a pas de modification des taux de LH, de SHBG et d’œstrone, mais le taux d’œstradiol diminue de manière significative (p = 0,046). La perte pondérale permet également une amélioration de l’ensemble des paramètres du syndrome métabolique: diminution du taux de triglycérides (p = 0,009), augmentation du taux de HDL (p = 0,003), augmentation de la sensibilité à l’insuline (p = 0,001) et diminution de la tension artérielle diastolique (p = 0,001). L’hypogonadisme est fréquent dans l’obésité morbide et est corrélé au BMI, en particulier à la graisse abdominale. Nos données ne démontrent pas le rôle de la réduction de la SHBG et de la diminution de la LH dans cette hypotestostéronémie. Par contre, elles suggèrent le rôle d’une résistance à la LH et d’une aromatisation accélérée en oestrogènes. L’hypotestostéronémie et ses conséquences délétères sur la vie sexuelle sont réversibles avec la perte de poids.

Keywords

Hypogonadism --- Obesity --- Testosterone

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